La méthode EMDR

Cette méthode s’inscrit dans les thérapies comportementales et cognitives. Cette méthode, reconnue par l’INSERM et la Haute Autorité de la Santé (HAS), relève d’un processus neuropsychologique complexe. 

L’EMDR s’adresse à toute personne souffrant de perturbations émotionnelles liées à des traumatismes. Il y a des traumatismes avec un grand « T », accidents, violences physiques et psychologiques, harcèlement, abus sexuels, catastrophes, etc... 

Il existe également des traumatismes moins perceptibles appelés petit « t », mais qui peuvent eux aussi avoir des conséquences importantes chez les individus (IVG, deuil, difficultés professionnelles ou relationnelles, séparations, déménagement, etc.) 

A la suite de ces évènements traumatiques, il peut y avoir des perturbations émotionnelles : angoisse, cauchemar, mal être, état dépressif, somatisations… D’autres troubles psychologiques peuvent être conséquents à un traumatisme, et passer inaperçus : addictions, troubles du comportement alimentaire, phobies, dépression, phobies, et autres. 

Les perturbations apparaissent lorsque le cerveau est dépassé par un choc traumatique, et n’arrive donc pas à le régler, à le « digérer ». Cette technique utilise des stimulations bilatérales alernées (pas forcément des mouvements oculaires), des protocoles précis et particuliers qui varient et sont adaptés en fonction des cas cliniques. 

La méthode EMDR permet de débloquer les mécanismes naturels de traitement de l’information, et l’évènement peut être retraité, même très longtemps après. 

Vous pouvez vous renseigner sur www.emdr-france.org où vous pourrez consulter de nombreux articles.

C’est une méthode très règlementée. Un praticien EMDR est référencé dans l’annuaire des praticiens européens. Le diplôme est « reconductible » de cinq ans en cinq ans, à la condition que les thérapeutes participent régulièrement à des des formations professionnelles continues et à des supervisions.